mercredi 6 novembre 2013

- Paris me tue, Paris je t'aime - 


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Aujourd'hui Paris me fait perdre la tête au point que ma fatigue me force à coucher mes pensées sur papier pour en extraire ce tumulte. Ivres de tout, trois journées en une est un timing parfait pour la capitale. Cette forte femme à caractère est épuisante mentalement comme physiquement. Elle est : énergivore. Jongler avec les opportunités, les obligations, les boulots de subsistance me donne envie de sortir mon âme pour cracher mon épuisement à ce monde sourd. 

Les premiers mois sont de feu. L'action, un compte à rebours quand les projets se pressent à la porte de la jeunesse. Encore plus, toujours plus, mon corps et mon esprit souffrent de cette rythmique instable et insatiable. Allonger le temps, étendre les heures, étirer les minutes pour étancher un jour la soif d'envie, la soif d'entreprendre, la soif d'avancer, d'exister et de surprendre.

Que faire sinon écouter cette chair alourdie, endolorie par les efforts vains et désordonnés. Emprisonnée dans cette cage organique, je tente de lancer des offensives dans une cacophonie générale jusqu'à ne plus percevoir l'espace sensible qui m'entoure. 
Aujourd'hui, Paris m'anime, Paris me pousse, Paris m'envole, Paris m'épuise, mais Paris je t'aime encore. 


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